Le professeur Russe A. Buchachenko a étudier la synthétisation de la molécule d’adénosine triphosphate (ATP), molécule réservoir d’énergie de nos cellules. Les activités enzymatiques essentielles de notre organisme fonctionnent avec le magnétisme. Elles sont donc influencées par les champs électromagnétiques externes. C’est en agissant sur les activités enzymatiques que les micro-ondes peuvent empêcher les cellules de produire de l’énergie en quantité suffisante pour notre organisme.
Nous pouvons aussi évoquer les cristaux de magnétite de notre cerveau. Étudié par J. Kirshvin. Ce sont comme des aimants naturels que l’on retrouve dans les magnétosomes en très grande quantité. Ils sont répartis dans notre tissu nerveux. Les cellules qui en contiennent absorbent jusqu’à 30% de l’énergie qui les traversent par rapport aux autres cellules. Ce qui a pour effet de dissiper les structures cellulaires entourant les magnétosomes et provoquent également des ouvertures transitoires dans la membrane de ces cellules. Alors des radicaux libres font leur apparition en oxydant les atomes de fer de la maghémite et les autres composants. Ceux ci peuvent altérer toutes les membranes cellulaires, endommager l’ADN et l’acide nucléique de nos cellules portant nos gènes.
Nous avons tous une sensibilité électromagnétique vis à vis des ondes que nous le ressentions ou non. Les personnes devenues électrosensibles ou hyper-électrosensibles souffrent physiquement d’avantage de ces nuisances.
Les ondes électromagnétiques naturelles sont continues et non-polarisées. Contrairement aux ondes artificielles qui sont le souvent pulsées et
polarisées
De nombreuses problématiques sont pointées du doigt par divers rapports et nombreuses études scientifiques sur la nocivité des champs électromagnétiques (CEM) sur la santé. Dans les années 70 il y avait déjà 2000 études indiquant des liens. On peut citer les rapports BIO INITIATIVE 2007 et 2012 qui compilent 1800 études. Le rapport européen REFLEX (2000-2004). Le Dr Horst Eger et Dr Manfred Jahn ont mis en évidence une relation Dose-Effet des irradiations dans une étude sur les symptômes spécifiques des riverains d’antennes relais de Selbitz en Bavière.
Des études épidémiologiques ou cliniques prouvent aujourd’hui des leucémies d’enfants en lien avec les lignes à hautes tensions. Des cancers du cerveaux par l’utilisation excessive du téléphone portable. Plus d’une vingtaines d’études montrent un lien entre la maladie d’Alzheimer et la sclérose en plaques avec les basses fréquences.
D’autre part, des symptômes banals dont la cause est ignorée peuvent survenir comme des maux de tête, acouphènes, vertiges et troubles de l’équilibre, picotements ou brûlures cutanées, insomnie et fatigue (matinale) chronique ainsi que des tendances dépressives. Des sensations de mal être, des raideurs du corps et trouble de l’humeur ont été aussi constaté. L’électro-hypersensibilté est une maladie maintenant reconnue. Des marqueurs bio-chimiques y ont été associé.
Une perte d’étanchéité de la barrière hémato-encéphalique (BHE) a été étudier chez les rats (Salford & al. Environnement health perspect. 2003) . Elle sers de filtre en évitant le passage des substances telle que l’albumine, les ions, les métaux, les substances chimiques et les virus vers le cerveau. L’induction du stress oxydant a été constasté (Meral & al. Brain Res. 2007). Henri Lay démontre des mécanismes impliquant une augmentation des radicaux libres sous l’effet des radiations.
Des dommages sur L’ADN et modification de la fonction des gênes sont mentionnés dans le rapport REFLEX de 2000 à 2004. Ces résultats seront confirmés en 2007, selon le Professeur Franz Adlkofer: « Des coupures de brins ADN apparaissent à seulement 1/40ème des valeurs limites, les signaux UMTS ont une efficacité supérieure presque de dix fois à celui du GSM « .
D’autres études montrent des impacts sur la santé et le bien être en fonction d’un lieu de vie proche d’une antenne relais. Comme par exemple dans la ville allemande de Naila. ( « Einfluss der räumlichen Nähe von Mobilfunksendeanlagen auf die Krebsinzidenz, Umwelt-medizin-gesellschaft 17 (4): 326-335 » EGER H., HAGEN K.U., LUCAS B., VOGEL P., VOIT H 2004 Nov. ; 17 (4) : 326-335. Base de données de l’OMS). Des antennes de téléphonie mobile ont été mises en service en 1993. Un examen d’un milliers de dossiers de patients de la ville de Naila entre 1994 et 2004 a démontré en premier lieu que les habitants ayant vécu ces dix années dans un périmètre intérieur à 400 m des antennes, le nombre de nouveaux cas de cancer observé furent nettement plus élevés comparé aux habitants ayant vécu pendant cette même période en dehors de cette zone. Il a ensuite été constaté que les nouveaux cas de cancer impactaient des tranches d’âge plus de sujets plus jeunes que ceux qui vivaient en dehors de ce périmètre.
«L’action des micro-ondes sur les chromosomes, sur la molécule d’ADN, sur les ions calcium, sur des substances pouvant se transformer en produits cancérigènes et sur la production de mélatonine montre que les micro-ondes doivent être considérées comme génotoxiques » comme le décrit Jean Pilette, Docteur en médecine dans son excellent ouvrage numérique de 2008 intitulé «Antennes de téléphonie mobile, technologies sans fil et santé » sourcés de 760 études.
De récentes hypothèses sur l’hypofertilité tendent à s’exprimer de plus en plus dans les recherches.
L’association indépendante « RobinDesToits » à lister un grand nombre d’études pertinentes de l’impact des ondes électromagnétiques sur la santé.
Notre santé trouve son équilibre global dans différents domaines. La partie physiologique se voit rudement menée en ce XXIe siècle. Surtout lorsque nous évoquons la qualité de l’air saturé de particules fines en extérieur et émanations de produits chimiques en intérieur. La nourriture provenant de sols déminéralisés et chargés de pesticides et fongicides, d’additifs alimentaires, traiter avec des agents de conservation. Aux eaux souillées par des résidus plastiques, pharmacologiques, des métaux lourds, des produits phytosanitaires. La nocivité des champs électromagnétiques vient s’additionner à l’ensemble des pollutions déjà existantes.
L’humain est une merveilleuse machine capable d’une adaptation remarquable pour se maintenir en vie. Malgré les hostilités de son environnement. Nous utilisons tous cette aptitude au quotidien et essayons de garder une hygiène de vie compatible avec nos limites physiologiques consciemment ou non. La résilience du corps fait toujours son maximum avec l’expression de nos gênes via l’épigénétique. De génération en génération, les gènes façonnent les êtres humains pour leur survie. Si nous sommes tous différents c’est en grande partie parce que nos ancêtres n’ont pas été confronter aux mêmes environnements. Hélas, il existe une latence entre la rencontre des contraintes quotidiennes et l’inscription dans notre patrimoine génétique pour y faire face naturellement.
L‘exposition soudaine et massive aux ondes électromagnétiques artificielles viens prendre de cours cette évolution. « Le bruit de fond des micro-ondes a été multiplié par dix en 15 ans » selon Maxence Layet, journaliste scientifique. Le corps pourrait gérer des stress intenses et courts issus des champs électromagnétiques. Mais l’exposition constante même plus légère deviendrait problématique. Nos corps n’y seraient pas préparés, et pourraient aussi développer des « phénomènes épigénétiques acquis au contact de l’environnement ». Même chez des sujets non prédisposé génétiquement à de l’hyper-électrosensibilité. En d’autres termes, nous pouvons tous développer des mécanismes d’alertes se traduisant par une susceptibilité accrue pouvant menés jusqu’à de l’hyper-électrosensibilité à cause d’une exposition prolongée même faible. Nous vivons majoritairement dans un rayonnement électromagnétique ambiant sans même nous en rendre compte. Inaudible à l’oreille humaine, inodore, invisible mais pourtant bien présent et mesurable. Et cela avec des conséquences sur notre organisme à plus ou moins long terme.
Les normes françaises actuelles sont basées sur des conclusions d’un organisme non gouvernementales nommé l’ICNIRP. Qui écrit les lignes directrices en relations avec l’industrie comme l’a cité Michèle Rivasi (député européenne) avec Klaus Buchner (physicien et ancien député européen) concernant un rapport de député européen . Sont pris en compte uniquement les effets immédiats et thermiques. Niant ainsi les effets non thermiques et à long terme. Karl Hecht, Professeur de neurophysiologie, Professeur émérite de physiologie expérimentale et clinique pathologique, s’exprimant sur les orientations de recherches scientifiques « Les études récentes ne s’intéressent pas du tout à l’impact à long terme ».
Ajoutons que ces normes se réfèrent uniquement à une seule bande de fréquence. C’est à dire seulement le WI-FI par exemple avec 61 v/m. Ou juste la 5G de 3,6Ghz à 61 v/m. Ces normes ne prennent pas en compte une exposition globale. Ce qui en résultent des mesures-seuils inadaptées drastiquement plus hautes avec [36 à 61 v/m]. L’écart avec des normes indépendantes beaucoup plus basses et protectrices est énorme. La SBM2015 avec moins de [0,06 v/m]. Celle de la Bio-Initiative est de [0,2 v/m] en habitation et [0,6 v/m] en extérieur. Enfin les recommandations importantes issues de la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe votées à l’unanimité en 2011 au parlement européen, sont de [0,6 v/m]. Pour se diriger à moyen terme à [0,2 v/m].
[Valeurs concernant les hautes fréquences]
Le documentaire très bien documenté nommé « Ondes, science et manigances » de 2014, en co-distribution avec ARTE France permets de comprendre pourquoi ces normes inadaptés sont toujours en vigueur. Il y est exposé en détails « la stratégie de défense de produit » permettant aux lobbyistes de s’appuyer sur une « fausse science » pour faire voter des lois qui protègent les intérêts de l’industrie, au dépens des politiques de santé publique.
L’humain est sensible aux champs électromagnétiques. Avec des effets ressentis ou non, ils peuvent agir sur notre organisme en parasitant son bon fonctionnement et influencer notre bien être. Les effets des ondes sur la santé peuvent s’exprimer par des troubles physiologiques banals, jusqu’aux maladies graves. En passant par des troubles du comportement, de troubles cognitifs, des troubles vasculaires associés, cardiaques, hormonaux, de la fertilité… Des cancers, de l’inflammation, du stress oxydatif etc… les effets indésirables sont très nombreux.
Ils existent actuellement suffisamment de documentations scientifiques pour prendre sérieusement en compte notre exposition aux ondes électromagnétiques artificielles au quotidien et tenter de la réduire. Une prise de conscience grandissante émerge de plus en plus. Porter une attention particulière sur ce sujet est aujourd’hui grandement justifié.
Les normes étant actuellement plus favorable à l’industrie qu’au citoyen. A nous de choisir sous quelles normes nous estimons notre santé mise en sécurité.