ÉLECTROSENSIBLE QUELS SYMPTOMES ?

ÉLECTROSENSIBLE: QUELS SYMPTOMES ?

électrosensible EHS, quels symptomes

Les personnes devenues électrosensibles ou plus précisément électro-hypersensible, ne supportent plus les rayonnements des ondes électromagnétiques. Cela se traduit par divers symptômes comme des maux de tête, vertiges, sensations de brûlures, troubles auditifs, visuels dermatologiques et cardiaques, douleurs musculaires, fatigue chronique, trouble de la mémoire et concentration principalement. La cause environnementale prédomine largement sur l’hérédité. L’ANSES estime à 5% les personnes touchées.

 Voyons ce qui caractérise cette maladie avec ses mécanismes et ses expressions cliniques connues à ce jour.

ondes électromagnétiques
ondes électromagnétiques

Table des matières

Introduction

Ces recherches ont été effectuées par l’Association pour la Recherche Thérapeutique Anticancéreuse (ARTAC) et au sein de l’Institut Européen de recherche sur le Cancer et l’environnement : l’European Cancer and Environment Research Institute (ECREI). Par des consultations spécialisées en médecine environnementale, ces organismes ont acquis une très grande expérience clinico-biologique. Ils ont le plus grand nombre de patients atteints d’EHS et de MCS examinés et traités, avec des traitements développés par leur soins et toujours en cours de perfectionnement.

La médecine environnementale est nouvelle pratique médicale. Elle prends en charge des malades dont leur santé a été affecté, par une origine environnementale prouvée scientifiquement. 

Ces données rapportées émanant de la littérature scientifique internationale ou directement de l’ARTAC et de l’ECERI sont toutes issues de recherches scientifiques rigoureuses. Elles ont une légétimité et des fondements solides.

Trois notions pour mieux comprendre

Des effets biologiques ressentis ou non s’expriment en nous en fonction de notre tolérance et notre susceptibilité. Viens ensuite, l’hypersensibilité qui se caractérise par un abaissement du seuil de tolérance. Appliqué à l’exposition aux ondes électromagnétiques artificielles, cela est électro-hypersensibilité.

L’intolérance

Quelle soit sa constitution génétique, chacun peut être concerné. Avec un seuil de tolérance dit « normal », l’intolérance aux champs électromagnétiques artificielles (CEM/CEMA) se traduit par des symptômes cliniques et biologiques en cas d’exposition à des niveaux élevés. Lorsque l’exposition est prolongée, les symptômes deviennent chroniques et progressifs pouvant déclencher des maladies. Et cela même avec des niveaux de mesures de CEM faibles.

La susceptibilité

La susceptibilité se traduit par des réactions différentes en fonction de l’individu. Les expressions et symptômes vont variés en fonction des facteurs génétiques (innés, familiaux et héréditaires). Mais surtout au niveau épigénétique, déterminé par l’environnement.

L’épigénétique témoigne de l’impact de notre environnement direct au niveau cellulaire et donc sur notre organisme par une exposition toxique chronique. C’est un mécanisme admis pour les cancers qui pourrait se transposer pour l’hypersensibilité.

L’hypersensibilité

L’hypersensibilité signifie que l’individu a des réactions ou effets plus intense. Elle se déclare chez certaines personnes en fonction de leur patrimoine génétique OU/ET surtout de l’épigénétique acquise. Dans les deux cas, la personne aura été exposée de façon intense OU/ET faiblement mais de façon prolongée. Le substratum physiopathologique reste à ce jour indéfini, mais se distingue clairement dans ces manifestations cliniques.

Facteur d'amplification

Dans cette hypersensibilité, on distingue deux sous-groupes :

– l’électro-hypersensibilité (EHS) lié aux rayonnements des ondes électromagnétiques artificielles.

– le MCS, pour  « Multiple Chemical Sensitivity » généré par l’exposition à des produits chimiques.


L’un pouvant FAVORISER l’autre. Ou EN ÊTRE la cause avec le temps. Nombreuses sont les personnes devenues MSC puis électro-hypersensible, ou l’inverse.

Une perméabilité de la paroi intestinale peut être causé par des produits chimiques dans l’alimentation ou l’exposition direct aux champs électromagnétiques qui auront créé une inflammation chronique. En conséquence, des agents toxiques non filtrés peuvent donc migrer par le sang vers la barrière hémato céphalique (barrière de protection du cerveau) et l’attaquer.

Cette barrière hémato céphalique (BHE) peut-être directement fragiliser, par les CEM qui l’a traverse de façon Trans-cranienne. Ou de façon Trans-nasale par des produits chimiques respirés.

Que ce soit par les ondes ou les produits chimiques, des conséquences se produisent sur ces deux filtres de protections. Permettant ainsi le passage de substances toxiques jusqu’au cerveau.

électrosensible symptomes
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Électro-hypersensibilité (EHS)

L’électro-hypersensibilité, familièrement nommé « électrosensibilité », semble apparaître après une surexposition aux ondes électromagnétiques artificielles. Le seuil de tolérance est donc dépassé et le corps émets des signaux d’alertes plus rapidement. Les gênes physiques et les douleurs du corps ont une fonction d’avertisseur, pour notre survie.

Le premier constat concernant les personnes touchées par l’électro-hypersensibilité est de voir leur seuil de tolérance aux CEM s’abaisser. L’intolérance apparaît à des niveaux d’exposition faible jusqu’à très faible. Voir même à la limite des mesures réalisables avec des outils de détections.

En second lieu, les personnes électro-hypersensibles voient leur intolérance s’étendre à un ensemble de fréquences de plus en plus large. Les personnes les plus atteintes peuvent en arriver à ne plus supporter les rayons ultraviolet et même la lumière visible. Ce qui fut le cas du chercheur et inventeur dans le domaine de l’électricité, Nikola Tesla qui à une période de sa vie a du s’isoler dans le noir ne pouvant plus supporter la lumière.

électrosensible symptômes

D’après les constatations actuelles, les personnes se décrivant électrosensible sont généralement gênées par les radiofréquences des antennes relais, du WI-FI, DECT, Bluetooth et du téléphone portable. Avant de s’élargir aux autres fréquences alentours. Pour certains cela peut commencer par les basses fréquences puis s’étendent vers les gammes de fréquences supérieures.

Même s’il n’a pas encore été trouver de liens causales bien établie entre les CEM et les différentes pathologies, la démarche empirique témoigne tout de même de groupes de symptômes. Il est intéressant de chercher un lien avec l’exposition aux CEM en cas de migraines, dermatose, neuropathie, rhumatisme chronique, maladies auto-immune, fatigue chronique, cancer. Une intolérance alimentaire est aussi souvent associé à l’affection, avec des effets accrue des symptômes d’hypersensibilité.

On peut considérer que l’ensemble des sujets diagnostiqués électro-hypersensible représentent la partie visible des personnes affectées cliniquement par les CEM. Car leur susceptibilité exprime des symptômes cliniques plus démonstratif. Un lien est plus facilement réalisable.

Mais d’autres malades qui ne seraient pas dans un état d’électro-hypersensibilité pourraient tout de même avoir des troubles de l’organisme probablement lié aux CEM.

Expressions des symptômes

électrosensible symptomes

Les symptômes les plus observés sont les maux de têtes avec raideur de la nuque, les « faux vertiges » avec perte d’équilibre, les sensations de brûlures du corps, des troubles auditifs avec des acouphènes passagers, visuels avec une vision flou, cardiaques avec de la tachycardie ou tachyarythmie, dermatologiques (démangeaisons, picotements, fourmillements), des douleurs musculaires, une fatigue chronique.

En fonction du niveau d’avancement de la maladie d’autres symptômes peuvent être assimilés comme les troubles cognitifs (mémoire, réflexion, prise de décision, expression orale), troubles neurologiques, digestifs, urinaires. Une irritabilité comportemental voir agressive.

D’autres expressions sensorielles sont assimilables tel que les sensations de coup d’électricité à la tête, dans la bouche, au niveau des mains lorsqu’un objet source de CEM est touché. Des maux de têtes incessant malgré la prise de médicaments.

Les symptômes les plus observés sont les maux de têtes avec raideur de la nuque, les « faux vertiges » avec perte d’équilibre, les sensations de brûlures du corps, des troubles auditifs, visuels avec une vision flou, cardiaques avec de la tachycardie ou tachyarythmie, dermatologiques (démangeaisons, picotements, fourmillements), des douleurs musculaires, une fatigue chronique.

En fonction du niveau d’avancement de la maladie d’autres symptômes peuvent être assimilés comme les troubles cognitifs (mémoire, réflexion, prise de décision, expression orale), troubles neurologiques, digestifs, urinaires. Une irritabilité comportemental voir agressive.

D’autres expressions sensorielles sont assimilables tel que les sensations de coup d’électricité à la tête, dans la bouche, au niveau des mains lorsqu’un objet source de CEM est touché. Des maux de têtes incessant malgré la prise de médicaments.

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Effets biologiques

Le groupe de recherche de l’ARTAC ont constaté un ensemble de marqueurs biologiques :

  • 98% des sujets électro-hypersensibles présentent une Hypoperfusion sanguine à l’échodoppler. Une analyse à l’encéphalo-scan peut mettre en valeur des globules rouges « empaquetés» témoignant d’une mauvaise irrigation du cerveau par hypo-vascularisation.
 
  • L’examen de la mélatonine urinaire a souvent un résultat très bas qui pourrait expliquer les troubles du sommeil (33% des individus concernés)
 
  • Présence de Hsp 27 ou Hsp 70, témoignant d’un stress au niveau cellulaire.
 
  • Le niveau d’Histamine chez ces personnes électrosensibles est souvent très élevé dans 40% des cas. La présence de cette molécule peut indiquer de l’inflammation.
 
  • Une carence en Vitamine D anormalement élevée, bien supérieure à celle constatée dans la population générale.
 
  • D’autres marqueurs biologiques comme la détection de la protéine S100B et la NNT (nitrotyrosine) permettent de diagnostiquer une ouverture de la barrière hémato-céphalique dans la moitié des cas.
électrosensible analyse biologique

Les récepteurs calciques voltage-dépendant sont excités par les CEM qui s’ouvrent et laissent entrer une grande quantité d’ions calcium intracellulaire. Ce qui provoque un stress oxydatif et une fabrication de radicaux libre en excès résultant sur une inflammation.

Une similitude avec des phénomènes allergiques « classiques » est pertinente dans la mesure où lorsque les personnes électro-sensibles sont éloignés des CEM, leurs symptômes diminuent. Mais une subtilité doit être faite avec les réactions inflammatoires classiques dites « immuno-allergique » issue de contact avec des substances naturelles. Ce nouveau type d’inflammation chronique due à l’exposition prolongée aux CEM produit un effet sur le système nerveux central. Une neuro-inflammation notamment du cerveau. Tandis que les inflammations immuno-allergiques se manifestent plutôt sur les organes périphériques, tels que le cœur et les vaisseaux, les voies respiratoires, la peau, ou la muqueuse intestinale.

  • 98% des sujets électro-hypersensibles présentent une Hypoperfusion sanguine à l’échodoppler. Une analyse à l’encéphalo-scan peut mettre en valeur des globules rouges « empaquetés» témoignant d’une mauvaise irrigation du cerveau par hypo-vascularisation.
 
  • L’examen de la mélatonine urinaire a souvent un résultat très bas qui pourrait expliquer les troubles du sommeil (33% des individus concernés)
 
  • Présence de Hsp 27 ou Hsp 70, témoignant d’un stress au niveau cellulaire.
 
  • La présence d’anticorps anti-O-myéline peut être observé
  • Le niveau d’Histamine chez ces personnes électrosensibles est souvent très élevé dans 40% des cas. La présence de cette molécule peut indiquer de l’inflammation.
 
  • Une carence en Vitamine D anormalement élevée, bien supérieure à celle constatée dans la population générale.
 
  • D’autres marqueurs biologiques comme la détection de la protéine S100B et la NNT (nitrotyrosine) permettent de diagnostiquer une ouverture de la barrière hémato-céphalique dans la moitié des cas.
électrosensible analyse biologique

Les récepteurs calciques voltage-dépendant sont excités par les CEM qui s’ouvrent et laissent entrer une grande quantité d’ions calcium intracellulaire. Ce qui provoque un stress oxydatif et une fabrication de radicaux libre en excès résultant sur une inflammation.

Une similitude avec des phénomènes allergiques « classiques » est pertinente dans la mesure où lorsque les personnes électro-sensibles sont éloignés des CEM, leurs symptômes diminuent. Mais une subtilité doit être faite avec les réactions inflammatoires classiques dites « immuno-allergique » issue de contact avec des substances naturelles. Ce nouveau type d’inflammation chronique due à l’exposition prolongée aux CEM produit un effet sur le système nerveux central. Une neuro-inflammation notamment du cerveau. Tandis que les inflammations immuno-allergiques se manifestent plutôt sur les organes périphériques, tels que le cœur et les vaisseaux, les voies respiratoires, la peau, ou la muqueuse intestinale.

Conclusion

Des chercheurs de l’ARTAC font avancer la recherche concernant les personnes dites électrosensibles. Les diverses expressions de cette affection s’articulent entre tolérance et susceptibilité. La maladie commence au stade de l’hypersensibilité. Appliqué aux champs électromagnétiques artificielles c’est l’électro-hypersensibilité ou EHS. La personne n’arrive plus à supporter des gammes de fréquence de plus en plus large. Nous pouvons notez aussi une similitude clinique avec l’hypersensibilité aux produits chimiques (MCS). l’EHS et le MCS ont des impacts identiques. De plus, l’un favorise le développement de l’autre. L’effet biologique principal est une neuro-inflammation du cerveau.

Les symptômes les plus souvent observés sont les maux de têtes, les vertiges, les sensations de brûlures du corps, des troubles auditifs, visuels, cardiaques, dermatologiques, des douleurs musculaires, fatigue chronique, ainsi que des divers troubles cognitifs (mémoire, concentration, prise de décision…)

La cause environnementale est largement privilégiée. Une diminution de l’exposition aux rayonnements des ondes électromagnétiques artificielles améliore la situation et diminue les risques d’aggravation. Un traitement spécifique en cours d’étude a été tester et aide de nombreuses personnes à mieux supporter l’affection et possiblement retrouver une vie normale.

Revel-ondes